Cette semaine a eu un petit goût de
étant donné que c’est en Grèce que tout a commencé. La Bourse d'Athènes, personnage clé de notre tragédie, a perdu près de 12,8 % lundi, sa chute la plus brutale en une seule séance depuis 1987. En cause : l’annonce relative au fait d'avancer le premier tour de l'élection présidentielle au 17 décembre prochain. Il y a en effet un risque que la gauche radicale accède au pouvoir, ce qui pourrait à son tour entraîner un défaut souverain. La Bourse grecque affichait une perte de 20,18 % à la fin de la semaine, portant à près de 30 % le recul accusé depuis le début de l'année. Pendant ce temps, le rendement obligataire grec à 10 ans gagnait près de 2 % pour s'établir à 9,15 %, une performance à nouveau proche des 10 %, qu'il ne nous a pas été donné de voir depuis longtemps.
tragédie grecque
(qui a presque diminué de moitié en moins de 6 mois !), sur fond d'incertitude persistante concernant les mesures que prendra (ou ne prendra pas) la BCE. Résultat : une
. Le secteur des assurances a constitué la seule valeur sûre (si l'on peut dire !) dans ce tableau plutôt dramatique, l'indice STOXX Insurance n'ayant perdu « que » 4,51 %. Et les tragédies ne se terminant jamais sur des fins heureuses, mentionnons également que l'action Ageas a pour sa part
, réalisant une meilleure performance que l'indice STOXX Insurance,
C'est déjà ça !
À cette tragédie grecque est venue se greffer une baisse du prix du pétrolecatharsis pour le moins théâtrale qui a fait reculer l'Euro Stoxx 50 de 6,41 % cette semaineterminé la semaine sur une baisse de 3,84 %et que l'Euro Stoxx 50.